Pour simplifier l’accès aux différentes aides sociales et pour informer les citoyens sur leurs droits, un simulateur en ligne a été mis en place. Quelles sont ses caractéristiques ? Comment fonctionne-t-il ?
Un outil pour lutter contre le non-recours aux aides sociales
Le taux de non-recours aux aides sociales en France dépasse les 30%. Plus de 10 milliards d’euros d’aides telles que le RSA, la prime d’activité ou les APL ne sont pas réclamées chaque année. Pour pallier ce problème et faciliter l’accès à ces dispositifs, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures. Parmi elles, l’évolution de la trame du bulletin de salaire dès juillet 2023, avec l’introduction d’une nouvelle mention, le Montant net social. Cette nouvelle mesure contribuera à la mise en application de la solidarité à la source.
Dans ce contexte, un simulateur en ligne gratuit a également vu le jour afin d’aider les personnes éligibles à mieux comprendre et obtenir les aides dont ils peuvent bénéficier.
Comment fonctionne le simulateur en ligne ?
Cette plateforme numérique est intuitif et facile à utiliser. En répondant simplement à une série de questions, l’utilisateur obtient une liste des aides sociales auxquelles il peut prétendre, ainsi que les démarches à suivre pour les recevoir. Les informations collectées durant le processus sont entièrement sécurisées et confidentielles. De plus, la plateforme est continuellement mise à jour pour tenir compte des évolutions législatives et réglementaires en matière d’aides sociales.
Étape 1 : Identification des besoins
La première étape du simulateur consiste à identifier les besoins de l’utilisateur en fonction de sa situation personnelle. Par exemple : vous êtes étudiant, travailleur indépendant, salarié, sans emploi ou retraité ; vous vivez seul, en couple ou avec des enfants à charge ; vous avez moins de 25 ans ou plus de 60 ans, etc. Tous ces éléments sont pris en compte afin de présenter les aides adaptées au profil de chaque personne.
Étape 2 : Analyse des droits aux aides sociales
Après avoir renseigné ses informations personnelles, le simulateur examine les conditions d’éligibilité aux différentes aides sociales gouvernementales. À ce stade, il est important de noter que le simulateur ne garantit pas l’attribution ou le montant précis des aides, mais sert uniquement à orienter l’utilisateur vers les dispositifs correspondants à sa situation et potentiellement accessibles.
Étape 3 : Informations sur les démarches à suivre
Une fois les aides détectées par le simulateur, celui-ci indique à l’utilisateur les démarches à effectuer pour bénéficier de ces allocations. Les procédures peuvent varier selon la nature de l’aide, allant de la demande en ligne jusqu’à la prise de rendez-vous auprès d’une administration compétente.
Pourquoi utiliser le simulateur en ligne ?
Le principal avantage du simulateur est qu’il permet de gagner du temps et de l’énergie. Il évite aux utilisateurs de chercher eux-mêmes les différentes aides disponibles et leurs conditions d’accès, en centralisant l’information sur une seule interface. De plus, ce système vise à réduire le non-recours aux aides sociales en incitant les citoyens à prendre connaissance de leurs droits et à solliciter les montants auxquels ils sont éligibles.
Un autre atout de cet outil est qu’il est gratuit, accessible à tous et disponible 24h/24 depuis un ordinateur ou un smartphone. Ainsi, il offre la possibilité de se renseigner sur ses droits aux aides sociales en toute autonomie et confidentialité.
Vers des démarches simplifiées et davantage d’équilibre social
Les initiatives telles que le simulateur en ligne ainsi que la modification des bulletins de salaire s’inscrivent dans une volonté gouvernementale de rendre l’accès aux aides plus simple, transparent et rapide. Les mesures prises favorisent également une meilleure répartition des allocations sociales , contribuant à réduire les inégalités et à garantir une solidarité plus étendue.
En somme, ce nouveau dispositif constitue une avancée notable dans la promotion de l’accès aux droits sociaux en France. Reste désormais à s’assurer que le grand public soit informé de son existence et l’utilise pour faire valoir ses droits.
